e mois dernier, YouTube a annoncé qu’il allait supprimer le compteur d’aversion de toutes les vidéos YouTube. Le site de vidéos de Google a déclaré que cette mesure visait à mettre fin aux campagnes de harcèlement de type « dislike attack ». 

Si le bouton « dislike » reste en place, le compte public des « dislikes » disparaîtra bientôt. L’objectif est de décourager les trolls et les utilisateurs méchants qui tentent de dénigrer le travail créatif d’autrui. 

Il s’agit d’une nouvelle mesure prise par Susan Wojcicki, PDG de YouTube, pour tenter de protéger les petits vidéastes et faire de YouTube un espace plus ouvert. 

Susan Wojcicki est l’une des très rares femmes à diriger des géants de la technologie. Elle a eu une carrière incroyable et est un modèle brillant pour les femmes dans l’industrie technologique. En 1998, les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, ont loué le garage de Mme Wojcicki en Californie. Elle était la 16e employée de Google et travaillait sur tout, de Google Analytics à Google Books et Google Images.

Susan Wojcicki

En 2006, elle a recommandé à Google d’acheter YouTube pour 1,65 milliard de dollars, et elle dirige le site en tant que PDG depuis 2014. Elle a également été une championne de la santé mentale tout au long de sa carrière. Dans un rôle aussi médiatisé, elle a expliqué que YouTube fait ce qu’il peut pour être responsable avec les utilisateurs de « toutes les manières possibles. »

Depuis 2019, Wojcicki a dirigé une feuille de route visant à garantir des mesures de sécurité sur YouTube et a déclaré que la plateforme n’hésiterait pas à retirer tout contenu qui, selon elle, causerait « un préjudice mondial. » De plus, en 2020, YouTube a ajouté des panneaux d’information sur la santé mentale aux vidéos traitant de la dépression et de l’anxiété. Cela faisait partie d’une mission visant à accroître les informations que YouTube produisait sur la santé mentale pendant la pandémie. 

Il est tellement impressionnant de voir une femme exceller dans un poste aussi prestigieux, et en même temps mener la charge contre les problèmes de santé mentale. Comme l’a montré la pandémie, il est essentiel que nous prenions tous la santé mentale au sérieux et que nous continuions à soutenir la conversation à ce sujet.